L’éventuel 3e mandat de Kabila scinde l’opposition
Le message de Kabila à la nation lors du 55e anniversaire de l’indépendance de la RDC a fractionné davantage l'opposition congolaise.
L'opposition politique congolaise est catégorique. Elle ne va pas par le dos de la cuillère pour qualifier de crime contre l’humanité l'inhumation dans des conditions abjectes de plus de 425 cadavres dans une fosse ou tombe commune à Kinshasa. Elle soupçonne l’existence d’une industrie de la mort en RDC chargée d'assumer des services macabres d’épuration.
« Dis-moi comment tu enterres tes morts, et je te dirais qui tu es ». Le feuilleton judiciaire opposant les citoyens cadavres enrôlés et identifiés aux cadavres sans papiers pour occupation anarchique et surpeuplement de la morgue centrale de l’hôpital de Kinshasa continue de défrayer la chronique.
Le microcosme politique congolais est truffé de partis et regroupements dont le nombre ne compense pas la qualité. De diverses natures et de toutes les couleurs, ils sont dans la plupart de cas guidés par des avantages matériels.
Il a été réconforté et sur motivé ses fauves de ramener un 3ème sacre continental manquant à la RDC depuis 1974. Une visite et un dîner de gala en compagnie de ces ambassadeurs à la culotte leur remonterait le moral avant d’affronter les Éléphants de la Côte-d’Ivoire lors de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2015, pensa Joseph Kabila. Mais avant même qu’il atterrisse à Bata (Équato-guinéenne), cette…
Pas moins de 5 jours, les Congolais ont été coupés du reste du monde. Ils ont subi un " black-out " qui a consisté à bloquer les serveurs en les privant de l'Internet et de services de courte messagerie (SMS) du lundi 19 au vendredi 23 janvier. Certaines stations des radios et télévisions pro-opposition n'ont pas été épargnées par cette mesure totalitaire.
En dépit de toutes spéculations et procès d'intention à son encontre, Joseph Kabila est resté coi et égal à lui-même en montrant toujours un visage serein. Des rumeurs folles faisant état d'une éventuelle révision de la Constitution afin qu'il brigue un 3e mandat
Voici un ordre qui a fait du boomerang à Célestin Kanyama. Pour avoir intimé l’ordre à ses troupes de viser droit au cœur de tout gangster sévissant à Kinshasa, cette épaule étoilée de la Police Nationale Congolaise (PNC) est dans le collimateur de l’Ongdh américaine Human Rights Watch. Des rapports accablants, notamment du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme, de HRW l’accuse d’avoir exécuté sommairement des congolais et fait disparaître tant…