Débriefing sur la responsabilité des dirigeants

Article : Débriefing sur la responsabilité des dirigeants
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2 décembre 2014

Débriefing sur la responsabilité des dirigeants

Illustration (centerblog.net)
Que demande le peuple? (centerblog.net)

Faisons une balade de santé pour constater si les dirigeants africains assimilent bien la notion de la responsabilité ou l’ont-ils vider de tout son contenu en la revêtant des connotations différentes. Dans la plupart de cas, ils s’ornent du nimbe de  » responsabilté  » pour vanter leur action ou sérieux dans l’exercice de leur mandat.
Scrutons alors ce guide sur la responsabilité des dirigeants et interrogeons-nous enfin si ce à quoi ils se prévalent est d’application.

La responsabilité des dirigeants réside d’abord dans la prise de conscience individuelle. Les dirigeants sont proscrits de se contenter uniquement de leur investigation au pouvoir en cherchant des astuces pour s’y éterniser. Ils doivent rendre compte à la société et à l’histoire qui est le juge impitoyable du fait qu’elle dure au-delà de nous-mêmes et qu’elle n’oublie rien.

Ils doivent savoir qu’ils ont le grave devoir de rendre les autres responsables en leur créant des conditions favorables pour que chacun déploie librement ses responsabilités et s’épanouisse. « C’est en responsabilisant toutes les couches sociales autour des valeurs politiques consensuellement acceptées qu’on les respecte dans leur dignité d’homme ».

La responsabilité majeure des dirigeants demeure dans la manière dont ils auront traité leurs semblables. Tous les projets de société qu’ils proposent, toutes les promesses devraient concourir à la promotion humaine. C’est un devoir sacré de créer des conditions de vie décent pour tout citoyen. Ils doivent s’oublier pour que le bien commun soit inaliénable.

Les gouvernants doit privilégier la vérité (valeur fondatrice de l’existence), c’est l’adéquation entre ce qui est et ce qui est dit, ce qui est fait et ce qu’on montre.

Il doit pratiquer la justice distributive. Celle qui consiste à remettre à chacun ce que lui revient de droit, dans le délai, sans autre condition (sinon celle de s’acquitter à son tour des ses devoirs), sans humiliations ni extorsion. Ce à quoi tout homme a droit c’est notamment, un salaire décent lui permettant de subvenir à ses besoins élémentaires. Aucune paix, dialogue, cohésion n’est possible sans cette justice. Toutes ces guerre, révoltes, rebellions, refuges dans des sectes occultistes ont leur racine dans cette frustration.

La responsabilité des dirigeants c’est enfin préparer la nation à s’ouvrir au monde, à créer des conditions favorables pour ce grand rendez-vous du « donner et du recevoir » pour prétendre de bénéficier de ses avantages.

Honni soit qui mal y braille.

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