Kinshasa engendre un Festival du cinéma 100% féminin

Article : Kinshasa engendre un Festival du cinéma 100% féminin
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11 juin 2014

Kinshasa engendre un Festival du cinéma 100% féminin

Le géni créateur du « Septième art » habite les réalisatrices congolaises. A la soirée d’ouverture à l’Institut français de Kinshasa, les cinéphiles ont assisté à la naissance d’un cinéma exclusivement conjugué au féminin dans tous ses angles. Le géni de la femme congolaise derrière la camera se vit  pendant les quatre jours de cette fête dans la ville de Kinshasa. 

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Kinshasa abrite du 10 au 14 juin courants la 1ere édition du « Festival du cinéma au féminin » organisé par l’Association des femmes cinéastes congolaises (AFCC), une plate-forme qui milite pour « l’autonomisation ainsi que l’épanouissement culturel et artistique de la femme congolaise à travers son art », à en croire sa coordonnatrice, Clarisse Mavuba.

Un rendez-vous à coupler le soufle avec une vingtaine de films fiction et documentaires des realisatrices congolaises vivant au pays et à l’extérieur qui seront projetés dans differents sites, notamment à l’Amphithéâtre de l’Université de Kinshasa, au terrain municipal de Bandalungwa, à Don Bosco à Masina.

Le bal s’est ouvert avec la fiction de Francine Nyakabua « Pourquoi pas moi? »; un documentaire de Claude Haffner  » Noire ici, Blanche là-bas » évoquant les souvenirs d’une enfance loin de la terre natale, de l’identité retrouvée et de l’intégration dans une vie nouvelle émaillée d’une précarité abjecte dont les membres de sa famille se trouve. Pour sa part, la réalisatrice belgo-congolaise, Monique Mbeka Phoba, revient avec une première africaine dans sa gibecière,  » Sœur Oyo ». Une fiction d’une vingtaine de minutes dont l’action se situe dans un pensionnat de Mbanza-Mboma à l’époque coloniale, à travers lequel elle rend un hommage à sa mère qui a étudié dans cette école de renom.

Plusieurs productions cinématographiques égailleront le public, notamment « tout le monde a des raisons d’en vouloir à sa mère » de Pauline Mulombe (Belgique), « Olongo » de Clarisse Mavuba (Kinshasa), « Sistahooh » de Nolda Di Massamba (France), « Kisita » de Carole Maloba (Kinshasa), « Apocalypse » de Sami Kamba (Mbuji-Mayi), « Notre étrangère » de Sarah Bouyain (France/Burkina Faso).

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